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[PARTIE III Irradiation] CAPITRE TREIZIÈME
Dans la lumière et la chaleur de l’Esprit Saint
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Pour la première fois, le lieu d’où partira la nouvelle lumière qui rayonnera sur toute la terre est spécifié : Lorette.
– 3-6-1966 Matin, pendant la messe.
L’âme est toujours très impressionnée par ce qui lui a été dit à la Pentecôte, et supplie son Seigneur de venir à sa rencontre, de l’aider. Au lieu de cela, Il lui dit :
– Vous en parlerez donc à mon ministre, et celui-ci, gardant toujours le secret de sa provenance, transmettra l’affaire à Son Excellence19 …
Si ce nouvel appel est entendu, mon Cœur sera grandement honoré et glorifié… et je répandrai d’immenses biens de grâce et de salut pour les âmes et pour la société.
– Le même jour, 10 heures 30
L’âme est en adoration devant le très Saint Sacrement exposé.
Quelle journée de mystère et de souffrance !
– De Lorette viendra la lumière nouvelle qui rayonnera sur toute la terre… et réchauffera à nouveau le cœur des hommes… dans la glorification de l’Esprit Saint.
Vous en parlerez à mon ministre, et il confiera l’affaire à ce Très Excellent20… […]
– Le même jour. Le soir, heure tardive.
L’âme est plongée dans le mystère…
« Ah, mon Dieu, que voulez-vous ?… me voici, Seigneur !
– Les hommes ont besoin d’un nouveau baptême, dans la lumière et la chaleur de l’Esprit Saint. Et mon Cœur est prêt à accorder tout cela, à condition que mon Église accepte de réaliser ce que je désire… Maintenant, le chemin à prendre est manifeste pour vous… Et il faut le suivre… même si cela vous coûte énormément. C’est ce que je t’ai préparé quand je t’ai choisi pour mon préféré de l’amour.
– 5-6-966 Fête de la très Sainte Trinité. Matin.
Ce matin, dans la Sainte Communion, je mettrai mon âme sous le sceau de SS.ma Trinité, avec l’intention d’y rester à jamais imprimée… puis disparaître de plus en plus pour moi-même… afin que le Fils bien-aimé du Père fasse de moi tout ce qu’il veut, dans l’ardeur ineffable de l’Esprit Saint ! Amen! Je Caroline petite créature.
– 6-6-1966 Après-midi, 15 heures 30
Le mystère et le tourment enveloppent la pauvre créature.
Seule la pensée qu’aucune créature, même parmi les plus proches, n’est consciente de ce qui se passe dans mon âme après la fête de la Pentecôte, et que seul mon Seigneur sait tout, me donne la force de porter l’énorme poids qui est descendu sur tout mon être, pour tout ce qui m’a été annoncé en ce grand jour ! Je ne me comprends plus moi-même ! Mon dieu! qui me donnera la force de révéler de telles choses au Ministre Sacré de Dieu ? Néanmoins… J’en aurais tellement besoin ! Sacré-Cœur de Jésus, à l’aide !
– 7-6-1966 Matin, premières heures.
Soudain, l’âme est prise.
« Comme la Très Sainte Vierge Marie est grande ! L’Esprit Saint est descendu en elle, l’a couverte de son ombre et l’a faite la Mère du Verbe du Père… Ô action divine de l’Esprit Saint, que de transformations tu peux opérer dans les créatures où tu descends ! Quels prodiges de grâce, de lumière, de transformation, de spasme enivrant d’amour, Vous investissez l’âme où Vous descendez ! Quelles merveilles de contacts mystérieux, de relations intimes, vous déversez dans des âmes prédestinées de toute éternité à jouir et à goûter avec le Fils unique très aimé du Père ! Ô Dieu ! Ô divin Esprit du Père et du Fils… Mon âme est martyrisée par vous… Aidez moi… J’en ai vraiment besoin ! »
En ces jours, comme je souffre pour tout ce qui est passé par mon âme la veille et la fête de la Pentecôte !
– Pourquoi n’allez-vous pas voir mon ministre ? » Il saura vous dire combien vous avez besoin pour le moment présent… et puis restez silencieux… ayez confiance en mon Cœur !
« Ah, mon Seigneur Jésus, que de chemin j’ai parcouru ! Mais merci tout de même ! Amen! »
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La Pauvre Âme s’abandonne à la volonté de Dieu, qui lui demande toujours de se confier à son Ministre.
– 9-6-1966 Tôt le matin, 4 heures du matin (Fête du Corpus Christi).
Tandis que l’âme, éveillée, adore (en esprit) son Dieu dans le sacrement de l’Eucharistie, elle est investie et comme ravie.
– « Ô Dieu, d’une majesté infinie ! Ô Dieu, de charité infinie… Ô Dieu, d’une beauté infinie… Je t’adore… Je me donne entièrement à toi et je m’abandonne… Saint, saint, saint est ton amour… ».
– Oh, qu’il est terrible de profaner l’amour d’un Dieu d’amour ! À qui me tournerai-je pour obtenir réparation et réparation, si ce n’est vers ceux que j’ai choisis pour mes intimes, et que je conduis dans les voies de mon amour ?
– « Ô amour très doux et très aimable… Et même s’ils vous aimaient vraiment ! Mais!… Il y a tant de pauvreté humaine… C’est tellement d’égoïsme humain, que très peu de choses sont gagnées même de ces… Et vous, bons, ineffablement bons, vous vous contentez de cela aussi… Pas grand-chose ! ».
– Oui, j’en suis satisfait aussi, pourvu que vous trouviez des cœurs de bonne volonté et disposés à me suivre toujours et partout.
– « Ô Dieu, ô puissance, ô grâce… Ô invasion divine… Et maintenant, qu’est-ce que tu veux de moi ? Quels moments ! ».
– Donne-moi ton cœur. » Donnez-moi tout… Pour toujours… J’en ferai un chef-d’œuvre de ma grâce…
– « Ô mon Seigneur, ô très doux Roi du Ciel… Ô Fils unique du divin Père, voilà tout, fais-en ce que tu veux… Je ne veux plus rien disposer ».
– Eh bien, aujourd’hui même, vous inviterez mon ministre (par écrit) à lui dire ce que je vous ai confié à la Pentecôte ! C’est ce qui me tient le plus à cœur ; c’est-à-dire que le Saint-Esprit soit plus honoré et glorifié… C’est son plein droit d’amour de tous les âges éternels…
Que mon Église accueille ce désir qui est le mien et veille à ce qu’il soit rapidement mis à exécution… et je vous assure qu’il en tirera de grands bénéfices. Oh ! donnez cette satisfaction à mon Cœur, si passionné par l’amour des hommes, et si petit et si mal rétribué ! Donnez-moi cette satisfaction… Pour que les âmes animées par ce nouveau souffle de grâce rendent à mon Cœur cette satisfaction et cet amour qu’il désire si ardemment et qu’il a le droit de faire, pour la gloire du Père… pour la gloire des Trois.
– « Ô Seigneur, mon Dieu… Qu’il en soit ainsi ! Ô cœur… Ô Divin Cœur… Amen ! Caroline ».
– 13 mai 1966 : Matin, après la sainte communion.
L’âme fait connaître à son Seigneur la souffrance qu’elle éprouve en ce moment, à cause de ce qui lui a été dit à la Pentecôte et de la crainte qu’elle a d’avoir à s’en occuper avec son Ministre Sacré. Mais elle proteste toujours de sa fidélité et est prête à accepter de tout son cœur tout ce qu’il veut arranger même plus tard. Mais il ne reçoit aucune réponse sur tout cela. Puis, soudain, cependant, on entend dire ce qui suit :
– J’ai l’intention de confirmer tout ce que je vous ai manifesté à la Pentecôte. Vous direz à mon ministre qu’il est déjà temps pour lui de se mettre au travail.
Puis deux fois :
– Mon cœur est passionné par l’amour des hommes… Aidez-moi à les sauver !
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L’appel sincère de Jésus pour le salut des âmes ; Il ne faut ménager aucune pierre pour les sauver.
– 14-6-1966 Matin, après la Sainte Communion.
En méditation.
– Ce que je vous ai montré reste… C’est l’amour des hommes qui me pousse à cela. Aidez-moi à les sauver… ils sont l’œuvre de mon Père. Tout doit être essayé pour les atteindre… Aidez-moi à sauver des âmes… Vous, mes intimes, qui pouvez mieux me comprendre… aide-moi à sauver les âmes, elles font partie de mon Cœur… Donnez-moi cette satisfaction… Un jour, vous comprendrez combien une âme est grande et précieuse. Il ne faut donc rien laisser au hasard pour les sauver. Même ce que je vous demande maintenant… c’est pour cette raison que j’ai besoin de mon Cœur… pour les sauver…
– Il n’y a plus de temps.
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Pour rendre hommage à l’Esprit Saint, une dévotion toute particulière pour le triomphe du Cœur de Jésus et le salut des âmes.
– 16-6-1966 Veillée de la fête du Sacré-Cœur. Heure tardive de la soirée.
L’âme est fortement prise.
– « Ô terribles exigences de mon Dieu, comme tu es puissant… et en même temps mystérieux ! Mais dites-moi… Que voulez-vous de plus de moi ? Que dois-je faire ? ».
– Donne-moi ton cœur… Les hommes me persécutent.
– « Ô Dieu, ô Fils de Dieu… Mon Dieu… Le voilà… Faites-en ce que vous voulez ».
– Je le répète, aucun sacrifice ne doit être trop grand pour que vous puissiez réaliser ce que j’attends maintenant de vous… Il ne faut rien négliger pour donner cette satisfaction à mon Cœur… Oh, écoutez-moi… Mon Cœur le désire énormément… Il s’agit du salut des âmes… de la sanctification de beaucoup d’autres… pour relever cette pauvre humanité qui est tombée si bas et a perdu… Il s’agit de donner un nouvel élan de lumière et de grâce à toute la famille humaine… Et pour y parvenir, maintenant, vous savez quels sont les moyens… Oh, le grand triomphe de l’honneur et de la gloire que mon Cœur recevra… lorsque mon Église, en acceptant cet appel qui est le mien, rendrait à l’Esprit divin éternel l’hommage d’un culte très spécial qui est bien mérité de toute éternité !
– Rencontre jusqu’à minuit
– 19-6-1966 Soir à 17 heures 30 En méditation.
L’âme dans le mystère.
– « Ô mon Seigneur, Jésus-Christ, amour infini et éternel de mon âme ! Ce qui se passe en moi, ces jours-ci… et je n’y comprends rien ! ».
Pas même la rencontre avec votre Sacré Ministre, qui a eu lieu vendredi, fête de votre Très Sacré-Cœur… Je n’en comprends toujours pas toute l’importance. Oh comme je me sens petite… Pauvre… Pire encore… un mauvais rien ! Mais alors, qu’est-ce qui se déroule en moi ! Mon dieu! Mon dieu! Sauvez-moi de l’erreur ! par la tromperie ! Pourtant, j’ai toujours l’impression de dire la vérité… toute la vérité…
Du moins, il me semble que les choses passent par mon âme… Aidez-moi, je vous en supplie, et je vous promets que je serai entre vos mains très saintes comme n’importe quel autre objet avec lequel vous pourrez faire ce que vous voulez.
Seulement, je vous en supplie, aidez votre ministre, afin qu’il n’ait pas à souffrir à cause de moi. Diriger ses pas… son esprit… donnez-le au moins à la rencontre de votre très doux Cœur, et soyez sûrs qu’Il saura vous répondre abondamment bien… plus que cette vile créature. Quant à moi,… Je ne serai rien d’autre que rien entre vos mains et les siennes, pour votre gloire et votre honneur dans le sein du Père par les douces flammes de l’Esprit Saint… Amen !
Maintenant humblement prosterné aux pieds de sa Sacrée Personne, je demande pardon pour tout, je vous remercie de tout ce que vous endurez pour cette misérable créature, et je me recommande tant, tant à vos prières, parce que je sens que plus le temps passe, plus j’en ai besoin ! Amen!
Dans le sein sacré du Christ.
La pauvre créature.
– 4-7-1966 Le matin. (Impression personnelle).
Aujourd’hui, il semble enfin que les choses soient sur le point de changer. Conclusion de tant de souffrances de ces derniers jours : je dois me décider à demander la permission d’envoyer les écrits au R. P. Confesseur. Eh bien, oui, cela se fera aussi, même si cela me coûte énormément… Ne suis-je pas la petite créature ?
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La Pauvre Âme s’exclame : « Oh, comme ta présence m’est douce après tant de jours de dures tribulations ! »
– Soirée à 17 heures 15 En méditation.
– « Ô Fils de Dieu ! tu es mon amour dans l’ardeur de l’Esprit Saint ! Oh, comme ta présence est douce pour moi après tant de jours de dures tribulations ! Ô ivresse divine de la charité de Dieu, je t’adore… Je t’adore… Je t’adore… ». Interruption pour l’arrivée inattendue du Ministre Sacré de Dieu.
– 5-7-1966 Soir à 17 heures 15 En méditation.
L’âme est remplie de joie.
– « Oh, comme tu es bon, ô mon Sauveur bien-aimé ! Mais qu’est-ce que je dis ? Je ne sais pas, je ne vous comprends pas assez ! Et pourtant, je voudrais vous couvrir d’amour, de joie, de gratitude et de louange éternelle pour tant de vos opérations miséricordieuses de charité ineffable dans tout le Ciel ! Le ciel… où habite le Père… le Père divin, le commencement et la fin de tous les êtres créés… Le Père… Ton père… joie du Ciel et de l’univers entier… Le Père… à qui soit la gloire éternelle avec Toi et avec le Saint-Esprit !
Ô mon âme, pourquoi ne vous enivrez-vous pas encore de cette divine douceur de l’amour ?
Où suis-je jamais allé !